
Diamants de laboratoire ou synthétiques : que dit la loi ?
En Suisse, il n’existe pas d’ordonnance fédérale réglementant spécifiquement la production ou le commerce des diamants synthétiques ; il n’y a donc aucune réglementation concernant leur dénomination.
Cependant, GGTL Laboratories Switzerland s’appuie sur le décret français n° 2002-65 du 14 janvier 2002 relatif au commerce des pierres gemmes et des perles, pris en application d’une directive du Parlement européen (98/34/CE) concernant notamment l’information sur les normes et réglementations techniques.
L’article 4 de ce décret, reconfirmé à la majorité le 3 juin 2025 (malgré une demande de révision), stipule que le terme synthétique désigne « les pierres qui sont des produits cristallisés ou recristallisés dont la fabrication, entièrement ou partiellement causée par l’homme, a été obtenue par divers procédés, quels qu’ils soient, et dont les propriétés physiques et chimiques ainsi que la structure cristalline correspondent essentiellement à celles des pierres naturelles qu’elles imitent ».
Pour ces raisons, notre laboratoire n’emploie que le qualificatif synthétique pour nommer tous les diamants créés par l’homme, même si certains considèrent les termes laboratory-grown, laboratory-created et synthetic comme synonymes. L’article 4 du décret précise pourtant que l’usage du terme grown est interdit pour désigner des produits synthétiques. Ces termes sont en réalité des appellations commerciales visant à éviter le mot synthétique, qui n’est pas toujours très attrayant pour les consommateurs.
Enfin, le terme diamant de laboratoire est souvent sur-utilisé : dans le cas des diamants synthétiques, il serait plus exact de parler de diamants synthétiques. Et cela vient bien d’un laboratoire 😉.